[Buddha-l] Buddhism and History

Joy Vriens joy.vriens at nerim.net
Sun Nov 20 03:39:18 MST 2005


Yesterday the AFP published the following news item (in French sorry ). 
When trying to find the equivalent declarations by HHDL in Edinburgh on 
19/11/2005 in English, I didn't find the very declaration I was looking 
for but the following article in the Anchorage Daily News 
(http://www.adn.com/24hour/iraq/story/994716p-6985161c.html)

<<The Dalai Lama said Wednesday (9/11/2005) that the U.S.-led war in 
Afghanistan may have been justified to win a larger peace, but that is 
it too soon to judge whether the Iraq war was warranted.
"I think history will tell," he said in an interview with The Associated 
Press on Wednesday, just after he met with President Bush.>>

In his declaration of 19/11/2005, he said: ""Pour les guerres 
d'Afghanistan et d'Irak, il est trop tôt pour le dire. Seule l'Histoire 
nous dira si elles ont apporté du positif ou du négatif. Je ne sais pas. 
Il est trop tôt pour le dire", a-t-il ajouté." It is too early to say 
for the wars in Afghanistan and in Iraq [whether they are justified]. 
Only History (mark the capital H) will tell us whether they brought 
about something positive or negative. It is too early to tell." Where 
does that leave Buddhist morality, which uesd to be based on the karma 
theory?

It is the reference to history or History (I don't expect the capital H 
was intended by HHDL) by a Buddhist leader as a moral justification that 
seems to be a new element to me. Or has it been used before? As an aside 
the argument that History will be the ultimate judge for the 
justification of those wars has been tirelessly advanced by the pro-war 
faction, because it can't count on the current sittion for that. And I 
have heard it used for the first time by HHDL since his visit to Bush...

Joy




---------------------------------------------------

Dalaï-lama: l'histoire dira si la guerre en Irak a été positive
AFP 19.11.05 | 15h25

Le dalaï-lama, chef spirituel en exil des Tibétains, a estimé samedi 
qu'il était "trop tôt" pour dire si les guerres en Afganistan ou en Irak 
avaient des effets positifs ou négatifs.

"La seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, même si elles ont 
causé d'immenses destructions, en particulier la seconde Guerre mondiale 
avec l'usage de la puissance nucléaire, ont eu en fin de compte un effet 
positif", a déclaré le prix Nobel de la Paix 1989, lors d'une rencontre 
avec le public à Edimbourg (Ecosse).

"La seconde Guerre mondiale a protégé les valeurs et la civilisation 
occidentales. De jeunes Coréens ne sont pas d'accord avec moi, mais à 
mon avis la guerre de Corée, malgré ses immenses destructions, a sauvé 
la Corée du Sud, lui a amené le développement économique et en fin de 
compte la démocratie et la liberté", a-t-il poursuivi.

"Pour les guerres d'Afghanistan et d'Irak, il est trop tôt pour le dire. 
***Seule l'Histoire nous dira si elles ont apporté du positif ou du 
négatif. Je ne sais pas. Il est trop tôt pour le dire"***, a-t-il ajouté.

"En théorie", la religion boudhiste autorise l'emploi de la violence 
"dans certaines circonstances", "dans un objectif bon", s'il s'agit de 
protéger les intérêts et la vie de la majorité de la population, a-t-il 
observé.

"En pratique, la violence crée toujours des problèmes. L'usage de la 
violence peut règler certains problèmes, mais en crée d'autres", a 
poursuivi le religieux tibétain.

"Le mieux est donc toujours de faire des compromis, de régler les 
problèmes par la négociation, le dialogue, la réconciliation. Même si 
vous n'obtenez pas totale satisfaction, il n'y a pas d'effets 
secondaires", a-t-il dit.

"Le monde actuel est interdépendant, du point de vue de l'économie et de 
l'écologie. Le monde devient une seule entité, un seul corps", a-t-il 
dit, et dans ce monde les problèmes doivent être réglés par des "moyens 
non-violents", et "le compromis".

"Parfois les gens ont l'impression que le monde devient plus violent. Je 
ne le crois pas", a-t-il dit, relevant notamment que "après 
l'écroulement du mur de Berlin, le réel, grave danger d'holocauste 
nucléaire a disparu".

"De manière générale, malgré certains problèmes, la violence, y compris 
le terrorisme, le monde devient plus sûr, plus pacifique", a-t-il estimé.

------------------------


More information about the buddha-l mailing list